jeudi 14 novembre 2013

Couple : comment le redynamiser

Si l'on ne remet pas, de temps en temps, de l'essence dans le moteur, toute relation finit par végéter, puis dépérir. Ne laissez pas votre couple s'enliser. Et si le mal est déjà fait, il est encore temps de réagir !
 

Positivez vos griefs

On le sait, au quotidien, le couple, ce n'est pas Hollywood tous les jours ! Mais pourquoi se contenter de peu, laisser le champ libre à l'apathie ou à l'amertume ? Car il est tout à fait possible de transformer la griserie des débuts en un sentiment profond, sécurisant et tout aussi satisfaisant. Qu'il s'agisse de traiter en prévention ou de rectifier le tir pendant qu'il en est encore temps, une seule formule magique : la motivation !

On voit les choses de la même façon
Impossible. Notre histoire, notre éducation étant différentes, nous n'avons pas les mêmes valeurs. Il n'y a rien de plus excitant qu'un partenaire qui enrichit notre vie au lieu de simplement la refléter. Mais pourquoi l'un ou l'autre devrait-il sacrifier ses convictions ? Le tout est d'accepter nos différences sans en faire des sources de conflit. Si vous pensez que vos idées sont les seules valables, votre façon de faire la seule acceptable, votre amour risque de se transformer en lutte de pouvoir. N'est-il pas idiot de s'attacher à avoir raison plutôt qu'à être heureux ?

On doit éviter les disputes
Non, trois fois non ! Affirmer vos positions, faire part à votre conjoint de ses comportements qui vous déplaisent, c'est très sain. Les disputes s'avèrent parfois bénéfiques : elles permettent de communiquer à l'autre ses pensées. Mais il y a manière et manière. Version empoisonnée : vous vous transformez en tigresse ou appuyez là où ça fait mal. Le résultat est le même : l'autre se sent rejeté, abandonné, humilié. Et c'est l'escalade. Vous pouvez discuter ensemble sans que l'un de vous deux ne soit réduit en miettes.

Il (elle) devrait me rendre heureux(se)
Et si ce n'est pas le cas, c'est de sa faute... Si vous persistez à le (la) désigner comme coupable, vous gagnerez quelques batailles, mais vous perdrez la guerre du couple. Pour garder l'avantage, il est tentant d'embellir son rôle en minimisant celui de l'autre. C'est grâce à vous, si vos enfants réussissent, si vous avez encore des amis... Vous vous plaignez sans cesse de votre partenaire auprès d'oreilles compatissantes. Pourtant, si vous ne sautiez pas sur la moindre occasion et si vous vous preniez calmement en charge, tout irait beaucoup mieux entre vous.

 

Exprimez vos sentiments

Cessez d'attendre que l'autre réagisse en premier.
En analysant votre comportement avant celui de votre partenaire, vous concentrez vos efforts sur une situation que vous contrôlez et non sur ce qui vous échappe. Vous devez comprendre vos comportements, en bien comme en mal, pour construire votre relation. Apprendre à déchiffrer vos émotions, identifier vos rêves et être convaincue que vous êtes une personne qui mérite une relation de qualité. Certes, on ne danse pas le tango seul. Mais si vous changez d'attitude, soyez-en sûre, cela l'inspirera.

Si vous n'abordez jamais ensemble des sujets tels que l'avenir de votre couple, la nature de vos désirs les plus profonds, ce qui vous passionne, si vous n'exprimez pas sincèrement vos émotions, c'est précisément le coeur de la relation qui vous échappe. Au lieu de penser « qui ne risque rien, ne perd rien », dites-vous « qui ne tente rien n'a rien ». Comme on ne peut pas régler les problèmes tant qu'on les tient dissimulés, plus vous tarderez à dissiper cet écran de fumée, plus ils grossiront.

Laissez de côté les critiques
Cessez de critiquer pour un oui ou pour un non. Le conjoint se trouve être, en effet, une cible idéale. Au lieu d'être attentifs à ce qui nous a réunis, très vite, on ne relève que ses défauts, on s'attache à des détails sans importance : "Tu crois que la poubelle est un objet de décoration" ?, "Tu as encore laissé des cheveux dans le lavabo !". Comment s'étonner si la personne que nous prétendons aimer devient pleine de ressentiments ? Nous agissons souvent avec plus d'égards dans nos relations superficielles qu'envers la personne qui nous importe le plus. Soyons logiques : rappelons-nous les moments où l'autre nous a rendu heureux et montrons-nous bienveillant.

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