Le conflit dans le couple, c’est le piment qui relance la flamme sur l’oreiller. Les hommes apprécient ce moyen de mettre un point d’orgue à la tension. Mais les femmes, elles, y trouvent-elles leur compte ?
Flûte, on a fait déteindre sa chemise au lavage ou oublié d’aller
chercher son costard au pressing. Ou encore on a marché sur ses semis.
Bref, on est rien qu’une incapable et notre chéri ne nous l’envoie pas
dire ! Un détail sans importance vient de prendre une allure de guerre.
Rien de tel pour nous lancer dans un mode oratoire disons… imagé, qui
finirait bien, un jour ou l’autre, par nous conduire à la rupture. La
vraie. Sauf que notre chéri manie à merveille le chaud et le froid.
Comme une trahison
Après
une dispute mémorable, quoi de plus efficace qu’une poussée de libido
pour calmer les esprits ? Imparable au masculin car le mode opératoire
est finalement très physiologique (je me tends, je me détends) mais dans
la tête de beaucoup de femmes, accepter une relation sexuelle après
tant de violence verbale - et peut-être hélas physique - tient de la
haute trahison. Très physiologique aussi : comment « s’ouvrir » à
l’autre dans un tel climat ? Pourtant, elles s’y résignent voire même
s’y réfugient. Pourquoi ? Parce que finalement, ça marche ! L’acte
sexuel fait office de communication sur fond de tendresse, de plaisir
donné et reçu, et là, quelle femme ne s’y reconnaîtrait pas ?
Le non-dit. La crise part d’un détail sans gravité. Sauf que c’est le détail qui tue, parce qu’il cache une vraie souffrance. Par exemple, un homme qui a souffert enfant de n’avoir rien à lui pique une crise quand sa femme jette un objet sans valeur mais qui lui appartient. Souffrance refoulée donc terrible colère.
La tension sexuelle. Quand le couple n’entretient plus
de vraie intimité une tension s’installe. La scène de ménage sert de
prétexte pour relancer la libido.
Le jeu de pouvoir.
Certains hommes fonctionnent au défi : je te provoque, tu me résistes
et ça m’excite. Le seul moyen de calmer le jeu, c’est l’acte sexuel, par
esprit de domination ou pour relâcher la tension. La femme y trouve son
compte quand l’issue proposée répond à sa quête d’harmonie, c’est à
dire quand l’acte sexuel s’allie à la tendresse et non pas au rapport de
forces.
Remerciements à Isabelle Filliozat, psychologue et psychothérapeute et auteur de « Fais-toi confiance », éd. J.C. Lattès.
Source : topsante.com
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