Vous filer un bonheur parfait avec votre compagnon. Enfin presque parfait... Une ombre plane sur votre relation de couple : il ne veut pas s’engager. Comment lui en donner l’envie ?
Pourquoi l’homme a-t-il peur de s’engager ?
Vous vous aimez. Vous passez de bons moments ensemble. Mais vous vivez
chacun chez soi. Au début ça vous convenait puisque vous aviez besoin de
mieux connaître l’autre avant d’aller plus loin. Maintenant vous
désirez passer à la vitesse supérieure. Un jour, vous lui avez demandé :
"Et si on vivait ensemble ?" Au lieu de la réaction enthousiaste que
vous attendiez, vous avez eu droit à un "non" catégorique. Non, monsieur
n’est pas prêt à s’engager.
Le couperet est tombé. Sous le choc, vous vous interrogez : m’aime-t-il vraiment ? Ne suis-je pas la femme avec qui il a envie d’avancer ?
Plutôt que de vous poser une avalanche de questions, il importe d’éclaircir les causes de ce refus avec votre partenaire. En effet, ce n’est peut-être pas son amour pour vous qui est en cause mais sa peur de sauter le pas.
Plutôt que de vous poser une avalanche de questions, il importe d’éclaircir les causes de ce refus avec votre partenaire. En effet, ce n’est peut-être pas son amour pour vous qui est en cause mais sa peur de sauter le pas.
"Les hommes ont besoin de plus d'autonomie"
Contrairement à ce que nous les femmes pensons souvent, la peur de l’engagement n’est pas l’apanage de l’homme. "Tout le monde a peur de s’engager", explique Jean-Claude Kaufmann, sociologue et spécialiste du comportement des couples. Mais on voit néanmoins une différence entre les hommes et les femmes, concède notre spécialiste : "Les hommes peuvent très bien rester de grands adolescents jusqu’à 50 ans et vouloir vivre en célibataire pour préserver leur jeunesse". Les femmes elles, ont l’âge butoir de l’horloge biologique vers 30-35 ans, un âge autour duquel l’envie d’avoir un enfant se manifeste, ce qui crée logiquement ce besoin d’engagement.
Contrairement à ce que nous les femmes pensons souvent, la peur de l’engagement n’est pas l’apanage de l’homme. "Tout le monde a peur de s’engager", explique Jean-Claude Kaufmann, sociologue et spécialiste du comportement des couples. Mais on voit néanmoins une différence entre les hommes et les femmes, concède notre spécialiste : "Les hommes peuvent très bien rester de grands adolescents jusqu’à 50 ans et vouloir vivre en célibataire pour préserver leur jeunesse". Les femmes elles, ont l’âge butoir de l’horloge biologique vers 30-35 ans, un âge autour duquel l’envie d’avoir un enfant se manifeste, ce qui crée logiquement ce besoin d’engagement.
La frilosité de certains hommes à s’engager avec une femme, à faire des projets communs (vivre
ensemble, partir en vacances, etc) peut avoir différentes origines :
une déception amoureuse qui a engendré une peur d’un nouvel échec, un
manque d’amour ou encore une peur de perdre son indépendance ou son
autonomie. "Dans la vie de couple, les hommes sont davantage tournés
vers l’autonomie et ont en général besoin de plus de respiration
personnelle", confirme Jean-Claude Kaufmann.
Engagement : l’éloignement peut être une bonne solution
D’accord, certains hommes sont plus farouches et ont besoin qu’on
leur laisse une certaine liberté. Dans ce cas, il s’agit de faire
comprendre à son partenaire que la vie en commun n’est pas incompatible
avec une certaine autonomie. Il faut en discuter avec lui, en essayant
de le rassurer. "On peut aussi inciter à l’engagement par le désir,
estime Jean-Claude Kaufmann. Cela peut être de le surprendre, et de changer le quotidien
en organisant un diner sympa par exemple". Des petits détails certes
mais qui peuvent l’attirer un peu plus dans vos filets et, peut-être,
lui donner envie de s’engager. Dans tous les cas, faire la leçon de
morale s’avère contre-productive. "Il faut être diplomate, intuitif,
user d’humour, essayer de mettre les choses sur la table sans
s’énerver".
Et s’il reste campé sur ses positions ? Soit on prend
son mal en patience et on attend qu’il soit prêt à s’engager. Soit on
décide de s’éloigner. Pour voir. "On doit s’écouter soi, et si on se
rend compte qu’on a des projets de vie divergents de son partenaire, il
peut être bon de s’éloigner. Cette prise de distance, manifestée par une
plus grande indépendance ou un certain détachement (moins de gestes
d’affection, moins de mots doux), pourra créer un manque qui fera
peut-être réaliser certaines choses à son compagnon", conseille Sophie
Cadalen, psychanalyste et spécialiste du couple.
Si le "déclic"
attendu ne se fait pas, ce sera sans doute la confirmation que cette
relation ne peut pas marcher. "Les petits éloignements peuvent recréer
ce désir de retour vers l’autre ou au contraire installer un plus grand
éloignement entre les personnes", ajoute Jean-Claude Kaufmann. Pas
facile à faire, mais si le risque est d’avoir quelque déconvenue, cela
peut aussi vous aider à construire quelque chose de durable.
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